Dans Pour ou contre le tabac ?
(La petite collection des éditions du Sonneur) on peut y lire plusieurs choses.
Une préface d’Aurélien SCHOll (1892) : « Consulter sur les
avantages certains et sur les inconvénients douteux les gens qui ne fument pas,
c’est consulter des aveugles sur les couleurs ! Tous les animaux ont
horreur du tabac ; l’homme seul, le plus intelligent, le mieux doué de
tous, sait apprécier le parfum de la plus exquise des solanées et lui demander
la préparation à la rêverie, à l’extase, en même temps que l’entraînement au
travail.
Plus les animaux sont vils, bas, venimeux,
plus le tabac les repousse. Les moustiques, les guêpes, les punaises fuient le
tabac avec épouvante. […] Bien mieux que tous les dentifrices, le tabac détruit
les microbes qui pullulent dans la bouche. […] Quand au soit disant cancer des
fumeurs, c’est un conte de nourrisse. Cancer des fumeurs n’est pas une dénomination
scientifique ; on a constaté des cancers des fumeurs chez des femmes qui
n’avaient jamais fumé. Des consultations qui suivent, il n’y a qu’une morale à
tirer. Il manque un sens aux malheureux qui ne fument pas. C’est une race
inférieure -qu’il faut plaindre. »
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