mardi 1 décembre 2015

Aurélien SCHOll

Dans Pour ou contre le tabac ? (La petite collection des éditions du Sonneur) on peut y lire plusieurs choses. Une préface d’Aurélien SCHOll (1892) : « Consulter sur les avantages certains et sur les inconvénients douteux les gens qui ne fument pas, c’est consulter des aveugles sur les couleurs ! Tous les animaux ont horreur du tabac ; l’homme seul, le plus intelligent, le mieux doué de tous, sait apprécier le parfum de la plus exquise des solanées et lui demander la préparation à la rêverie, à l’extase, en même temps que l’entraînement au travail.

Plus les animaux sont vils, bas, venimeux, plus le tabac les repousse. Les moustiques, les guêpes, les punaises fuient le tabac avec épouvante. […] Bien mieux que tous les dentifrices, le tabac détruit les microbes qui pullulent dans la bouche. […] Quand au soit disant cancer des fumeurs, c’est un conte de nourrisse. Cancer des fumeurs  n’est pas une dénomination scientifique ; on a constaté des cancers des fumeurs chez des femmes qui n’avaient jamais fumé. Des consultations qui suivent, il n’y a qu’une morale à tirer. Il manque un sens aux malheureux qui ne fument pas. C’est une race inférieure -qu’il faut plaindre. » 

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